Organes: Pénis

Étude PULSE : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance du maintien d’une immunothérapie par avelumab après une polychimiothérapie de première intention notamment à base de sel de platine chez des patients ayant un carcinome des cellules squameuse du pénis localement avancé ou métastatique. Le cancer de la verge est en forte augmentation. Il survient généralement entre 60 ans et 80 ans. Environ 90 % des tumeurs apparaissent au niveau du gland et/ou du prépuce. Les tumeurs primitives du corps pénien sont beaucoup plus rares, en revanche que les tumeurs secondaires, localisées au niveau du corps caverneux témoignant d’une maladie systémique. Ce cancer est souvent décelé à un stade avancé, les métastases sont tardives et peu fréquentes. L’étiologie est peu connue cependant, ils existent de nombreux facteurs de risque comme le phimosis, les infections à papillomavirus, le tabac, la chimiothérapie. Le traitement de référence repose sur la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Le ligand du récepteur PD1, PD-L1, est une cible thérapeutique clé dans la réactivation de la réponse immunitaire pour lutter contre de multiples cancers. L’avelumab est un anticorps monoclonal qui permet de réactiver le système immunitaire afin qu’il puisse lutter efficacement contre les cellules cancéreuses. Le principe de ce traitement et d’augmenter l’activité des lymphocytes T et d’induire une destruction des cellules tumorales par les cellules tueuses, les cellules NK. Il est en développement pour le traitement de certains cancers de la vessie et carcinome à cellule de Merkel. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance dans le maintien d’une immunothérapie par avelumab après une polychimiothérapie de première intention notamment à base de platine chez des patients ayant un carcinome des cellules squameuses du pénis localement avancé ou métastasique. Les patients recevront de l’avelumab, tous les 15 jours à chaque cure de 28 jours. Le traitement sera répété jusqu’à 3 et 6 mois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 32 mois après le début de l’étude.

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